La Musique des équipages de la flotte de Toulon
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L'origine des musiques des équipages de la flotte remonte à l'Ancien régime. Avant la Révolution, les vaisseaux amiraux possédaient une musique qui participait, avec les fifres et les tambours aux cérémonies des couleurs et aux réceptions des personnalités. Ces musiques utilisaient des musiciens commissionnés pour la durée de leur embarquement, alors que les fifres et les tambours faisaient partie de l'équipage des bâtiments.
À terre, les régiments d'infanterie et d'artillerie de marine possédaient également une formation musicale destinée à rehausser l'éclat des cérémonies officielles. Antérieurement à la prise en charge de l'entretien des musiques militaires par l'état, ce sont les officiers des régiments qui finançaient leur maintien sur leurs deniers.
En 1827, la Marine réorganise ses formations musicales et, le 13 juillet, naissent deux musiques à Brest et Toulon, composées de 27 exécutants renforcés par les musiciens embarqués. Les deux Musiques des équipages de la flotte actuelles perpétuent le patrimoine musical de cette période et ses traditions.
En 1851, un décret consacra la primauté des deux musiques des dépôts de Brest et de Toulon qui, à partir de 1900, devinrent les seules musiques à terre de la Marine. Leur rôle était double : d'une part, participer aux cérémonies militaires et donner des concerts, d'autre part, former les musiciens nécessaires aux vaisseaux amiraux.
Classée parmi les quatre plus grands orchestres militaires français, la Musique des équipages de la flotte de Toulon comprend actuellement soixante-seize musiciens professionnels recrutés par concours qui, tout en assurant les services militaires officiels, donnent de nombreux concerts tant en France qu'à l'étranger. Aujourd'hui, la Musique des équipages de la Flotte de Toulon contribue au rayonnement culturel de la Marine nationale en maintenant le patrimoine musical français pour orchestre à vents et, en participant à son évolution par la création d'œuvres nouvelles.
Depuis 2006, le chef de musique de classe exceptionnelle Marc Sury dirige cette formation, assisté du chef de musique de 1°classe Alexandre Komiscki et du premier maître Virginie Charlet, tambour-major.
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Le Badgad de Lann-Bihoué
La création du Bagad de Lann-Bihoué s’inscrit dans la mouvance des autres formations civiles ayant vu le jour après guerre. Elle suit de près le bagad des cheminots de Carhaix (1949), le bagad des cheminots d’Auray, celui des Scouts de Bleimor de Paris (où joua Allan Stivell) et aussi celui de la « Kevren Glazig » qui évolua pour donner plus tard le célèbre bagad de Quimper.
Le Bagad de Lann-Bihoué voit le jour par hasard à la fin du mois d’août 1952 au poste des officiers mariniers de la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient. Le maître principal Roumegou découvre une bombarde dans la poche d’un visiteur. Bien qu’il n’en ait plus joué depuis 28 ans, il sort quelques notes. Le maître principal ne le sait pas encore, mais le Bagad vient de naître. Une dizaine de sonneurs de cornemuses et de bombardes le rejoignent. Ce sont principalement des matelots qui évoluent dans des formations civiles. La première sortie officielle a lieu à Scaër en 1953. Au cours des années, le groupe s’agrandit pour prendre la forme des pipe-bands de nos cousins écossais. Sa notoriété grandit, et sa création est officialisée par décret ministériel le 11 septembre 1956. A compter de cette date, le Bagad, composé de 35 sonneurs, sillonne le monde (New York, Norvège, Suède, Danemark, Berlin, etc.). Il participe à des prestations très diversifiées, parades, carnavals, fêtes nautiques et folkloriques, réceptions officielles et privées. En 1962, la Marine élargit son recrutement aux appelés du contingent.
Mais à la fin des années 1960, le Bagad est menacé de disparition à plusieurs reprises. Sa dissolution est ordonnée en 1969 par le ministre d’état chargé de la défense nationale. Heureusement, la popularité de la formation de la Marine est telle que les élus et la presse obtiennent que cette décision soit abandonnée. En 1985, consécration suprême, Alain Souchon chante « le Bagad de Lann-Bihoué ». Le titre est un succès au hit-parade et assure une notoriété pour le groupe de Lorient.
Au fil des années, le carnet de prestations s’allonge et il est dommage que le calendrier ne compte que 52 week-ends dans l’année car on s’arrache les sonneurs de la Marine Nationale pour des aubades, des défilés ainsi que des concerts. Le Bagad de Lann-Bihoué parcourt la France, l’Europe et le monde entier, du Canada à l’Ethiopie, de Copenhague à Tahiti, diffusant la richesse du patrimoine culturel celtique et la rigueur de la Marine Nationale.
En 2001, il connaît un nouveau tournant avec la fin de la conscription et la professionnalisation des armées. Les sonneurs sont désormais des musiciens professionnels, engagés pour un an avec la possibilité de renouveler trois fois. Chaque année, de nouveaux sonneurs (ou « sonneuses ») intègrent le Bagad avec leurs bagages musicaux et enrichissent le répertoire d’influences nouvelles.
Aujourd’hui le Bagad de Lann-Bihoué poursuit sa mission à double vocation : représenter la Marine Nationale, par l’uniforme et la discipline de la formation, partout où nos musiciens sont invités, en France comme à l’étranger, souvent très loin de la mer, et témoigner de la richesse du patrimoine culturel celtique, en interprétant avec talent un répertoire de qualité.
Du Pipe Band au Bagad
Le bagad est la forme bretonne du pipe-band écossais dont il comporte la base de cornemuses et de tambours, complétée d’un pupitre de bombardes.
Les premiers pipe-band sont apparus en Ecosse au milieu du XIXème siècle.
Sous le règne de la Reine Victoria, les régiments écossais comptaient plusieurs pipers, musiciens professionnels dont le niveau technique était exceptionnel et qui allaient diffuser instruments et répertoire dans le monde entier. Le pipe-band comptait quatorze cornemuses, cinq caisses claires, deux tambours ténors et une grosse caisse. En règle générale, la composition de la formation n'a pas changé de nos jours.
En Bretagne, le biniou et la bombarde se pratiquaient surtout en couple pour conduire la danse. A la veille de la seconde guerre mondiale, les sonneurs se raréfiaient et l'accordéon commençait à supplanter le biniou pour animer les bals populaires. Des sonneurs, réunis en association (B.A.S.*), eurent l'idée de protéger le patrimoine musical breton, et de rénover un peu les instruments traditionnels pour ramener la jeunesse bretonne à la pratique du biniou et de la bombarde. A l'époque, les cliques et harmonies municipales ou scolaires rencontraient un grand succès, y compris en Bretagne. L'idée de la B.A.S. était de s'inspirer de ces fanfares en remplaçant les cuivres par des instruments celtiques traditionnels. Au contraire de la bombarde, aussi puissante qu'un clairon, le biniou-kozh, la petite cornemuse bretonne au son aigrelet, n'était pas adapté à la formation de marche. Le biniou-braz, copie conforme, au jeu simplifié du pibroch écossais convenait beaucoup mieux. Juste après la guerre naissaient donc les premiers bagadoù.
Ils comportent trois pupitres :
- huit sonneurs de biniou-braz qui adopteront progressivement l'authentique cornemuse des Highlanders,
- six sonneurs de bombarde,
- une batterie comportant quatre caisses claires, deux tambours ténors et une grosse caisse.
Ces formations vont se multiplier et rivaliser d'esprit de recherche et de création pour améliorer la qualité de leurs prestations. Aujourd'hui, de nombreux bagadoù atteignent un haut niveau technique, régulièrement contrôlé lors de concours organisés par catégories strictement définies.
Certaines formations ont évolué ces dernières années, préférant se produire en concert plutôt qu'en défilé. De tous les bagadoù, le plus original et le plus célèbre dans le monde, est sans aucun doute le Bagad de Lann-Bihoué.
* B.A.S. : Badadeg Ar Sonerien (assemblée des sonneurs)
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Les instruments
Les instrument joués sont la cornemuse écossaise, la bombarde (ancêtre du hautbois), qui est typiquement bretonne, et enfin l’ensemble percussion pour le rythme.
La cornemuse compte de nombreuses variétés, toutes nées du même principe : une réserve d'air d'où s'échappent des tuyaux produisant les sons. ("La réserve d'air a pu se former d'abord dans la bouche même du musicien, c'est ce qui expliquerait le port de la muselière en cuir que nous voyons barrer horizontalement les joues des aulètes sur les vases grecs" A. Schaeffner - Origine des Instruments de Musique).
Toutes les cornemuses ont en commun une poche (sac ou outre) de cuir remplie d'air par le souffle du musicien ou par un soufflet, un chalumeau (en breton levriad) percé de trous et équipé d'une anche double de roseau sur lequel le sonneur interprète la mélodie, et un ou plusieurs bourdons donnant une note unique produite par une anche de roseau à lamelle vibrante.
C'est l'un des plus vieux instruments connus puisqu'on en trouve trace 3000 ans avant J.-C., en Europe, en Afrique du Nord et en Inde. Très commune pendant l'antiquité en Egypte, en Grèce et à Rome, la cornemuse est présente dans tout le bassin méditerranéen aux débuts de l'ère chrétienne. Après la chute de l'Empire romain, elle évolue différemment suivant les régions, donnant naissance à de nombreuses variétés d'instruments.
La littérature européenne (George Sand, Walter Scott, etc.) témoigne de l'immense popularité des cornemuses du XIIIème au XVIème siècles. On en jouait dans les foires comme dans les palais. En Angleterre, le roi Henri VIII qui, par son intelligence, sa culture et son autorité, fut l'un des princes les plus représentatifs de la Renaissance collectionnait dit-on, les cornemuses ouvragées.
A la fin du XVIème siècle commence le déclin de la cornemuse. Ce déclin correspond à l'abandon progressif des sites de réjouissances en plein air favorables à la cornemuse, au profit des lieux clos où la préférence ira bientôt à des instruments au son plus doux et aux performances plus riches. La puissance de l'instrument qui était sa qualité majeure étant devenue un défaut, apparaissent alors des cornemuses plus petites, moins puissantes mais à la tessiture plus étendue : la musette dans certaines régions de France et le bagpipe du Northumberland sont des exemples de cette miniaturisation. Mais c'est le pibroch, la grande cornemuse des Highlands dont la puissance n'a pas été sacrifiée, qui connaîtra le sort le plus exceptionnel puisqu'il est aujourd'hui répandu dans les pays de l'ancien Empire britannique, dans tout le Royaume-Uni et en Bretagne où il a été progressivement adopté.
Au XIIème siècle, la bombarde, sous le nom de chalémie ou de chalumeau, est présente un peu partout en Europe. Elle est sans doute rapportée d'Orient au retour des croisades (cousine de la raïta). Traditionnellement en ébène ou en buis, elle est composée d’un tube conique débouchant sur un pavillon évasé et à l’autre extrémité, d’une double anche en roseau (en
latin : calamus), qui, pincée par les lèvres du sonneur, donne un son mordant, riche en harmoniques. Depuis le Moyen-Age, l'instrument a évolué différemment pour deux emplois distincts : sous abri ou en plein-air. La chalémie douce, au tuyau long et étroit, était jouée dans les châteaux par les troubadours et les trouvères. Elle a été perfectionnée et est devenue très populaire à la Renaissance, sous le nom de douçaine.
La chalémie bruyante, plutôt destinée aux sonneries militaires et aux distractions champêtres, déjà associée aux cornemuses, s'est elle-même diversifiée à partir de la Renaissance pour comporter au XVIIème siècle, jusqu'à sept modèles différents. L'un de ces instruments, composé de plusieurs pièces et percé de trous plus étroits garnis de clefs d'étain, est l'ancêtre du hautbois.
Un modèle plus grave, long de trois mètres, a disparu dès la fin du XVIème siècle, le basson lui étant préféré.
La chalémie ou bombarde soprano, la plus aiguë, devient à la même époque un instrument très populaire toujours associé à la cornemuse.
En Bretagne, deux bombardes différentes s'imposent : la petite bombarde en ut, répandue en Cornouaille où la vigueur des danses exige une grande virtuosité des sonneurs ; et la bombarde en la, plus commune en Vannetais où Se rythme des danses est plus sage. (On rencontre également cette association cornemuse-bombarde dans les pays méditerranéens : en Italie du Sud et en Sicile sous la forme zampogna-piffaro, ou encore en Afrique du Nord avec la raïta qui est associée à une variété primitive de cornemuse).
Dans les bagadou d'aujourd'hui, dont les cornemuses et les batteries ont été empruntées aux Ecossais, la bombarde donne la note spécifiquement bretonne. Alliance avec le pibroch oblige, elle est accordée en si-bémol.
Contrairement à la batterie complète utilisée dans les orchestres, la batterie des bagadou est composée de caisses claires, de tambours ténors et d’une grosse caisse ou « basse », et rythme les pas des danses ou des marches.
Les caisses claires utilisées sont identiques à celles employées dans les pipe-bands. Elles se composent d’un fût avec une peau de frappe sur le dessus et une deuxième peau de résonance dans le fond. Deux timbres (fils d’acier tendus sur la peau) donnent à ces caisses un son particulier et plus métallique que la caisse claire du jazz.
Les ténors sont des tambours dépourvus de timbres qui produisent un son doux et moelleux. Ils ont pour but avec la basse d’amplifier et enrichir le volume sonore des caisses claires et servent également de support rythmique pour l’ensemble. Ces trois principaux éléments sont complétés par d’autres percussions telles que les Toms, les Congas, les Cymbales, ce qui permet d’étoffer le pupitre. Les batteries et percussions ont une grand importance au sein du bagad car elles définissent le rythme des différents airs.
Dans le cadre de concerts, d’autres instruments apportent leurs richesses et leur timbre pour élargir le panel musical du bagad et exploiter les répertoires irlandais, écossais et galiciens. Pour cela le bagad dispose de guitares, synthétiseurs, violons, accordéons, flûtes traversières, low whistle, bodhran, etc.
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ÉVÈNEMENTS ET DATES IMPORTANTES
1953 Premier déplacement du Bagad à Scaer
1957 Défilé dans Rockfeller-center aux Etats-Unis
1958 Monsieur Chaban-Delmas félicite le MP Roumégou à l'école de la Santé Navale de Bordeaux
1958 - 1959 Tournée dans les pays nordiques : Norvège, Suède, Danemark
1962 Prestations à Abidjan en Côte d'Ivoire
1964 Représentations aux "Semaines Françaises" à Berlin (RDA)
1967 Lors du voyage vers le Canada sur le croiseur "Colbert", le Général De Gaulle s'adresse à l'équipage et aux membres du Bagad
1973 Afrique du Nord : prestations au Caire, à Djibouti, à Massawa et en Ethiopie
1979 Alain Souchon chante "Dans le bagad de Lann-Bihoué"
1986 Arbre de Noël à l'Elysée.
1990 Centenaire de la ville de Papeete à Tahiti
1991 Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées
1994 Ile Maurice et Réunion. Arrivée de la course du Rhum à Pointe à Pitre
1996 Visite de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à Lann-Bihoué
1997 Etats-Unis : tournée à la Nouvelle-Orléans, Lafayette, Annapolis et Washington
1998 Tokyo : inauguration de l'année de la France au Japon avec le Président de la République Jacques Chirac
Inauguration du pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Lisbonne en présence du 1er ministre L Jospin.
Tournée en Allemagne et en Espagne pour le festival de la Corogne
1999 Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées et aubade devant la tribune officielle
2000 Pacifique : prestations à Sydney et à Nouméa
Etats-Unis : inauguration du "D-Day museum" de la Nouvelle-Orléans
Inauguration du pavillon de la France à l'Exposition Universelle de Washington
2001 Participation à " l'International Fleet Review" de Bombay lors du 50ème anniversaire de la République Indienne
Québec : "Military Tatoo"
2002 Festival de musique militaire de Victoria au Canada
Revue de la Flotte internationale de Tokyo au Japon
2003 Parade de la Saint Patrick de Dublin en Irlande
2004 Tattoo International de Nouvelle Ecosse au Canada
Prestations à Djibouti
2005 Prestations à Dublin et à Cork, capitale européenne de la culture en 2005.
Festival Eisteddfod International de Llangollen, Pays de Galles
2006 Nuit de la Saint Patrick à Bercy, tournée en Martinique et en Guadeloupe,
déplacement aux Etats-Unis à Washington et célébration du 225° anniversaire de la bataille de Yorktown
LES PENN BAGAD
1952-1953 Maître Principal Delcuze
1953-1962 Maître Principal Roumegou
1962-1973 Premier Maître Faure
1973-1976 Premier Maître Claude
1976-1978 Maître Pelan
1978-1980 Premier Maître Plouet
1980-1982 Premier Maître Morice
1982-1984 Major Le Floch
1984-1985 Premier Maître Le Huede
1985-1991 Maître Principal Peron
1991-1993 Premier Maître Treondar
1993-1996 Maître Principal Le Gall
1996-2001 Maître Principal Peron
2001-2005 Maître Principal Kermagoret
2005-2009 Major Philippe Renard
2009-2010 Maître principal Jean-Marc Vandenberghe
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Le Bagdad de Saint Mandrier
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Le Bagad du CIN Saint-Mandrier n’est pas une formation de professionnels. Il est composé d’une trentaine de personnes volontaires, issues des quatre coins de la France, qui, en plus d’être marins, ont en commun l’amour de la musique celtique. Il s’agit en majorité d’élèves en cours de formation au CIN (mécaniciens, électriciens, électromécaniciens, des spécialités opérationnelles, de l’informatique et des communications, des armes), et d’instructeurs ou de personnel du service général. A l’origine, ne pouvaient sonner dans ce Bagad que des mécaniciens de la flotte qui étaient affectés au GEM. Mais depuis, suite à certaines restructurations, sont représentées toutes les spécialités du pont et de la machine du Centre d’Instruction Naval de St Mandrier. Le Bagad est composé de 2 tiers d’élèves, qui restent en moyenne six mois en école, et d’un tiers d’instructeurs qui assurent une certaine continuité. Comme vous pouvez l’imaginer la difficulté est importante, car à chaque nouvelle session il faut repartir à zéro. Ces hommes et ces femmes, en plus d’être des spécialistes dans leur métier, apprennent au sein de la formation à jouer d’un instrument. Et à leur tour, ils prodiguent leur savoir aux nouvelles recrues.
De plus nos sonneurs n’ont aucune formation musicale, si ce n’est quelques rares exceptions. Leur challenge est de maîtriser au bout de deux mois, 4 à 5 morceaux, de manière à ce que la formation puisse toujours honorer ses engagements et ses sorties programmées, et "dieu sait" s’il y en a!
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