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L'armée de Terre comprend deux types de formations musicales guidées par le commandement des musiques de l'armée de Terre : 

  • les formations musicales professionnelles (les musiques) dont le métier du personnel est d'être musicien spécialisé et d'apporter un soutien aux forces opérationnelles,

  • les formations musicales non professionnelles (les fanfares) dont la spécialité du personnel est celle du régiment de rattachement mais qui exercent aussi une activité musicale.

Transmissions
CMAT
Infanterie
Parachutistes
Musiques
CMAT : Quatuor à Cordes

Formation de musique de chambres, cet ensemble a pour vocation de donner des concerts au profit des unités de l'armée de terre et des collectivités territoriales.

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Musique des Troupes de Marine - Versailles

Créée en 1945 à Rochefort, la Musique principale a changé plusieurs fois de lieu et d’appellation. Connue sous le nom de « Musique principale des troupes de marine » jusqu’en 1997, la Musique principale de l’armée de Terre est inscrite sur la liste des cinq plus grandes formations des armées. Ambassadrice de l’armée de Terre, cette phalange musicale contribue au prestige de très nombreuses cérémonies officielles. Elle se produit souvent en concert à Paris, en province ainsi qu’à l’étranger. 

Mission :

Présente aux grandes manifestations, elle rehausse l’éclat des cérémonies à caractère patriotique. La Musique principale rend les honneurs aux plus hautes personnalités de l’État. Mais elle s’ouvre aussi au monde musical extérieur en se produisant en concert.

Composition : 

La Musique principale de l’armée de Terre compte 77 musiciens dont 11 femmes et se compose de différentes formations : quintette de cuivres, quatuor de saxophones et trio Jazz.

Particularités :

La musique principale de l’armée de Terre a participé au 50e anniversaire des forces armées royales à Rabat (Maroc) en mai 2006.

Elle Musique principale  des troupes de marine en 2016.

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Musique de l'infanterie - Lille

Le 43e Régiment d'Infanterie a de tout temps possédé une musique. Historiquement, la musique servait à rythmer la vie quotidienne en garnison (le réveil, la soupe, l'extinction des feux ...), a rehausser les cérémonies et prises d'armes (honneurs au drapeau, aux morts, le ban ...), mais surtout à commander la manœuvre des troupes sur les champs de bataille très bruyants (rassemblement, "en avant", "chargez", "feu" ...)

 

Seule formation de ce type dans l'armée de terre, aujourd'hui le brass band du 43e RI rehausse les cérémonies militaires et civiles: prises d'armes, commémorations, présentations au Drapeau, accueils de chefs d'états ou de gouvernements, défilés ou parades... (plus de 100 prestations par an dont une trentaine de concerts).

 

Son répertoire vaste et varié lui permet de pouvoir répondre sans délai aux exigences les plus diverses : musique militaire ou légère, marches étrangères, variétés, hymnes nationaux, quintette de cuivres. L'esprit de tradition militaire est conservé avec ce type de formation puisque l'ensemble de cuivres était au 17ème siècle la formation type des musiques militaires notamment la garde républicaine. Le Brass-band s'honore d'arborer une tenue de gala reprenant l'uniforme de tradition de l'infanterie jusqu'en 1914. Il s'agit d'un orchestre à part entière, avec une palette sonore étendue, des timbres chaleureux, un répertoire éclectique, et des musiciens du terroir, issus des écoles de musique et des conservatoires des régions Nord Pas-de-Calais Picardie. 
Son homogénéité et le professionnalisme de ses exécutants en font aussi la formation privilégiée pour l'accompagnement de solistes de renom : Steaven MEAD ainsi que Roger WEBSTER que la formation a pu accompagner lors du concert de Gala .

 

Le Brass band est actuellement placé sous la direction du chef de musique militaire hors classe Maurice MARC assisté du major sous-chef de musique Francis MARESCAUX et du tambour-major l'adjudant Christophe DESREUMAUX.

 

Aujourd'hui, elle recrute des musiciens jouant un instrument de la famille des cuivres, et ayant eu un cursus d'apprentissage dans les écoles de musiques et les conservatoires.
Pour tous renseignements concernant le recrutement au sein de la musique 03.28.38.24.43.

 

Dans le cadre de la réorganisation des formations musicales de l'armée de terre elle devient Musique de l'infanterie à compter  du 1er août 2016.

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Musique des Parachutistes - Toulouse

Ambassadrice de la Région Terre Sud-ouest et des troupes aéroportées en particulier, la Musique des parachutistes est la digne héritière de la Musique de l’école d’artillerie dont les origines remontent à 1888 et aura parcouru plus d’un siècle à TOULOUSE.

Placée sous l’autorité du général commandant la R.T.S.O , elle est rattachée administrativement au 1° Régiment du Train Parachutiste dont elle porte les attributs.

 

Composée de 55 musiciennes et musiciens, tous professionnels, la Musique des parachutistes est dirigée par le chef de musique Stéphane Fougeroux assisté du chef de musique adjoint Sandra Ansanay-Alex. Elle honore avec fierté sa région, son régiment et représente la ville de Toulouse dans un esprit d’excellence afin de donner le meilleur d’elle-même.

 

Stationnée à Balma-ballon, la musique est une entité reconnue et participe avec éclat aux missions militaires, pédagogiques et culturelles que l’Armée de Terre lui confie au sein des 20 départements qu’elle représente à travers les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charentes.

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Musique de l'arme blindée de cavalerie - Metz

La Musique de l'Arme Blindée Cavalerie connaîtra diverses appellations après sa création en 1888. Actuellement stationnée à Montigny-lès-Metz en Moselle, et dépendant du Commandement des Musiques de l'Armée de Terre (CMAT) de Versailles, elle possède en son sein un grand orchestre d'harmonie et différents petits ensembles (quintettes à vent, de cuivres, quatuors de saxophones, de clarinettes). La musique a pour mission de rehausser les cérémonies militaires et patriotiques et évolue dans le milieu civil (concerts, festivals...) tant en France qu'à l'étranger : Brême, Mons, Arlon, Moscou et dernièrement en juillet 2015 en représentant la France au festival international de musiques militaires à Debrecen en Hongrie.

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Musique des transmissions - Rennes

Implantée à Rennes depuis des générations, la Musique Militaire a porté plusieurs noms depuis sa création. A l'origine Musique du 41ème Régiment d'Infanterie, elle est devenu au fil du temps la Musique de la région Terre Nord-Ouest et ensuite la Musique de l'Artillerie. Aujourd'hui; et depuis le 1er septembre 2016, elle porte le nom de Musique des Transmissions. Forte de 55 musiciens professionnels, la Musique des Transmissions est fière de son implantation et de son appartenance historique à la Bretagne. Les instruments traditionnels tels que la cornemuse ou la bombarde permettent d'inscrire à son répertoire quelques pièces essentielles du folklore local. Formation musicale renommée, elle est un formidable outil de rayonnement, capable à la fois de susciter l'attachement des français aux valeurs républicaines qui les unissent mais aussi de les transporter loin de chez eux, le temps d'un concert. Connue et reconnue dans les vingt départements du grand Ouest, elle est une ambassadrice d'exception, non seulement en France mais aussi à l'étranger où elle représente régulièrement nos armées et notre pays.

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Musique de l'artillerie - Lyon

Profondément ancrée dans la cité lyonnaise, la Musique de l’Artillerie a su traverser les âges tout en s’adaptant aux différentes réorganisations des musiques de l’Armée de Terre.

 

Dès 1757, par ordonnance royale, le régiment Royal Deux Ponts est créé. Il est composé de deux mille hommes d’infanterie, parmi lesquels sont déjà présents des musiciens gagistes enrôlés par le Duc de Zweibrücken, premier Chef de Corps.

Le 1er janvier 1791, sur décision de l’Assemblée Constituante, il perd son identité royale pour se transformer en 99ème  régiment d’infanterie au sein duquel des générations de Lyonnais ont servis. Au cours des années, la musique régimentaire s’inscrit dans le paysage local et suit les différentes évolutions de l’armée de terre pour devenir successivement:            

  • Musique du GMR5 (Groupement des Moyens Régionaux  N°5)

  • Musique du 22ème Régiment d’Infanterie

  • Musique du 22ème Bataillon d’Infanterie

  • Musique de la Région Terre Sud-Est

  • Musique de l’infanterie

 

Mais c’est sans aucun doute sous l’appellation « Musique du 9-9 » qu’elle reste dans le cœur et l’inconscient collectif de tous les Rhône-alpins.

 

Fière de cet héritage, la Musique de l’Artillerie prend son appellation actuelle le 1er septembre 2016, dans le cadre du modèle « au contact », et est intégrée au sein du Commandement des Musiques de l’Armée de Terre. Forte d’une cinquantaine de musiciens, elle assure les cérémonies officielles et protocolaires,  constituant un élément de relations publiques de premier ordre, vecteur essentiel de communication pour l’Armée de Terre.

Elle se produit naturellement dans tout le quart sud-est de la France mais également dans le reste de l’hexagone ainsi qu’à l’étranger, lors de nombreux festivals internationaux. Elle permet ainsi de renforcer le rayonnement pour l’armée de Terre. Son répertoire varié ainsi que ses différentes configurations lui permettent de se présenter en concert, aubade, défilé, parade ou orchestre de batterie-fanfare.

 

De même, elle participe aux festivals internationaux de musiques militaires, en France comme à l’étranger, dont l’Estonie, la Pologne,  l’Allemagne et plus récemment Sébastopol en Ukraine.

En janvier 2016 elle a accompagné le Président de la république et a défilé sur le boulevard du Rajpath à New-Delhi.

 

Enfin, le quintette de cuivres, le quintette à vent, le quatuor de saxophones et l’ensemble dixieland assurent aussi  l’animation de soirées de gala et des concerts au profit des autorités civiles et militaires.

Montrant sa solidarité et son soutien aux soldats français, la Musique de L’Artillerie donne tous les ans le Concert du Gouverneur Militaire de Lyon,  au profit des blessés de l’armée de terre devant un parterre de 2000 personnes.

 

Elle est implantée au cœur de Lyon, dans le quartier de Gerland et du parc de l’artillerie. Elle est actuellement dirigée par le Chef de Musique Principal Jean-Claude LEBERRUYER, assisté du Chef de musique de 1ère classe Laurent ARANDEL et du Tambour-major, l’Adjudant-chef Jean-Michel GATTA.

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ADRESSE POSTALE                                                                          ADRESSE GEOGRAPHIQUE

MUSIQUE DE L’ARTILLERIE                                                            MUSIQUE DE L’ARTILLERIE         

QUARTIER INGENIEUR GENERAL SABATIER                                  7 BOULEVARD DE L'ARTILLERIE

BP 57401 - 69347   LYON CEDEX 07                                                 QGS 69007 LYON

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Musique de la légion étrangère - Aubagne

La devise : Honneur et fidélité

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La Musique de la légion étrangère (MLE) maintient la tradition des formations musicales, musiques, cliques et fanfares, autrefois nombreuses à la Légion.

Héritière de la Musique principale de la légion étrangère, la MLE est aujourd’hui la seule musique de la Légion étrangère, les régiments n’ayant conservé que des clairons pour assurer les sonneries réglementaires qui rythment la journée des légionnaires. 

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Mission :

Essentielle pour le maintien des traditions légionnaires, la musique de la légion étrangère occupe une place privilégiée dans la faveur du public, mais également et surtout auprès des légionnaires eux-mêmes. Très sollicitée, aussi bien en France qu’à l’étranger, la musique de la légion étrangère participe au renom de la légion étrangère à travers le monde et contribue à ce titre de manière très efficace à son recrutement.

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Particularités :

Les particularités de la Musique de la légion La Musique a conservé l’usage du chapeau chinois, héritage de l’armée d’Afrique. Le chapeau chinois, pavillon de cuivre garni de clochettes, est un instrument de musique d’origine turque. Progressivement abandonné au cours du 19e siècle par la plupart des musiques militaires, il a été conservé par la légion qui l’a orné de queues de cheval. Leur présence trouve son origine dans une vielle coutume islamique adoptée par les régiments d’Afrique : la queue du cheval tué sous le guerrier était témoignage de courage ; exposée devant la tente du chef, elle devenait le symbole du commandement.

La Musique de la légion se distingue également des autres musiques par l’usage des fifres et par le port de tambour bas. Les flammes de clairons et les tabliers de tambours sont vert et rouge, les couleurs de la légion, et portent la grenade à sept flammes. 

La Légion défile sur un pas plus lent que les autres unités de l’armée française, à 88 pas/minute contre 120 pour les unités du régime général. Ce pas lent, puissant et majestueux, lui vaut de défiler séparément, en clôture du défilé des troupes à pied lors de la célébration du 14 juillet .

 

ADRESSE GEOGRAPHIQUE :

Quartier Viennot

13400 Aubagne

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www.legion-etrangere.com

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CMAT
Troupes de marine
Infanterie
Cavalerie
Parachutistes
Artillerie
Légion
Transmissions
Fanfares

Les Lycées militaires

Ecole militaire

Les Régiments

La Brigade

Le Bataillon

Lycée Militaire de Saint Cyr

La fanfare

La fanfare du lycée militaire de Saint-Cyr est formée par des élèves volontaires et, de ce fait, l'effectif varie en fonction des relèves d'élèves.
Elle permet aux élèves de pratiquer et de se perfectionner au point de vue musical et, ponctuellement, de constituer une formation musicale participant au cérémonial de leur école.

 

Le lycée

Situé à Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines), à six kilomètres à l'ouest de Versailles sur la ligne C du RER, le lycée militaire de Saint-Cyr est installé sur un site historique dans un parc de quarante hectares de verdure. L'établissement, qui peut accueillir 750 élèves du second cycle aux classes préparatoires, dépend du ministère de la Défense. Il est dirigé par un encadrement militaire et l'enseignement est assuré par des professeurs détachés de l'Éducation Nationale.

Le lycée militaire de Saint-Cyr est l'héritier de la Maison royale de Saint-Louis. Celle-ci fut construite par Mansart en 1686 sur l'initiative de Maintenon pour "pourvoir à l'éducation des filles dont les pères étant morts dans le service ou étant épuisés par les dépenses qu'ils y ont faites, se retrouveraient hors d'état de les élever". Plus de 3.000 Demoiselles de Saint-Cyr furent éduquées dans cette maison de 1686 à1793.

Pendant la période révolutionnaire les bâtiments servirent d'annexe à l'hôpital des Invalides. En 1800, le Consulat lui redonne sa vocation première en y installant une division du Prytanée français avec pour mission d'instruire et d'élever gratuitement les enfants des militaires morts sur le champ de bataille. En 1803, le Collège de Saint-Cyr prend le nom Prytanée français.

En 1808, Napoléon transfère à Saint-Cyr, l'Ecole Spéciale Militaire de Fontainebleau, instituée en 1802. La formation des officiers de l'Armée de Terre sera assurée dans cette ville de 1808 à 1940.

En 1944, les bâtiments sont détruits par les bombardements alliés et il faudra attendre 1966 pour qu'un établissement nouveau soit reconstruit, reprenant la tradition de l'aide aux familles et l'aide au recrutement. C'est le collège militaire de Saint-Cyr, appelé depuis 1983 Lycée militaire de Saint-Cyr.

Son surnom : le Coldo

 

ADRESSE :

240, avenue de l'ESM
BP 101 - 78211 Saint-Cyr-l'Ecole 
Tél. (Bureau des élèves) : 01.30.85.88.05 

bureau-eleves.lm-st-cyr@terre-net.defense.gouv.fr - site internet

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Lycée Militaire d'Aix en Provence

La fanfare

La fanfare du lycée militaire d'Aix-en-Provence est formée par des élèves volontaires et, de ce fait, l'effectif varie en fonction des relèves d'élèves.
Elle permet aux élèves de pratiquer et de se perfectionner au point de vue musical et, ponctuellement, de constituer une formation musicale participant au cérémonial de leur école.

 

Le lycée

Le Général de Cissey, ministre de la guerre du maréchal de Mac-Mahon fit ordonner par la IIIème République la création d’Ecoles d’Enfants de Troupe (loi du 13 mars 1875).

Le lycée militaire d’Aix-en-Provence est l’héritier des écoles militaires préparatoires (EMP) de Rambouillet (1884) et de Saint-Hippolyte-du-Fort (1886) qui, réunies, forment à partir de 1934 l’école d’Epinal.

La mobilisation générale du 02 septembre 1939 l’oblige à quitter Epinal et à se replier à Niort. Le 22 juin 1940, les Allemands occupant la ville gardent militairement le quartier où cadres et élèves sont considérés comme prisonniers. Après de nombreuses démarches, l’école est autorisée à se rendre en zone libre, d’abord à Confolens dans les Charentes puis à Chomérac en Ardèche.

Le 06 septembre 1940, elle s’installe à Montélimar où elle reste jusqu’au 19 décembre 1946, date à laquelle elle prend ses quartiers à Aix en Provence, caserne Miollis qui depuis 1893 a accueilli beaucoup de formations dont, sous l’occupation, l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et l’école militaire de l’infanterie de Saint-Maixent.

Elle prend alors le nom d’Ecole Militaire Préparatoire d’Aix-en-Provence. En 1974, l’école est dénommée collège militaire puis en 1983 lycée militaire. Aujourd’hui, près de 1000 personnes se côtoient au lycée. Parmi elles, 700 élèves dont 180 jeunes filles se consacrent aux études.

 

www.lycee-militaire-aix.fr

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Lycée Militaire d'Autun

La fanfare

La fanfare du lycée militaire d'Autun est formée par des élèves volontaires et, de ce fait, l'effectif varie en fonction des relèves d'élèves.
Elle permet aux élèves de pratiquer et de se perfectionner au point de vue musical et, ponctuellement, de constituer une formation musicale participant au cérémonial de leur école.

 

Le lycée

L’Ecole Militaire Préparatoire de "Cavalerie" d’Autun s’installe dans les murs de l’ancien petit séminaire édifié en 1679 et les premiers élèves font leur entrée le 14 octobre 1886. Cette école est destinée aux enfants des bas officiers de cavalerie. Durant la première guerre mondiale tous les enfants de troupe partent dès l’âge de 17 ans relever leurs aînés sur le front - 154 d’entre eux tomberont au champ d’honneur ! A partir de 1921, l’école perd son particularisme "d’Ecole de Cavalerie" en élargissant son enseignement militaire. L’école obtient son label "d’Ecole Secondaire". Dès 1924, l’école opte définitivement pour l’enseignement secondaire et prépare les élèves à la première partie du baccalauréat. Le but était de les préparer aux concours d’admission des écoles de sous-officiers et d’officiers. Le 16 juin 1940, l’Ecole Militaire Préparatoire d’Autun doit se replier et quitter la ville. C’est alors qu’un détachement d’élèves, arrivés en fin de seconde, inscrit l’une des premières pages de l’histoire de la résistance. Sous les ordres de l’adjudant-chef GRANGERET surnommé " Le Lion ", les enfants de troupe s’illustreront à Toulon-sur-Arroux avant de rejoindre leur école repliée à proximité de Tulle. Le 26 août, l’école quitte Chameyrat (Corrèze) pour s’installer à Valence. 

 

Elle devient ECOLE D’AUTUN et fonctionne sur ce site jusqu’au 1er septembre 1943, date à laquelle elle déménage vers le camp de Thol (Ain). A partir du 3 mai 1944, la dissolution de l’école est décidée, les plus jeunes élèves quittent les lieux afin de retrouver leur famille… Les plus anciens vont alors rejoindre les maquis de l’Ain et constituent le camp d’Autun. Les enfants de troupe vont participer aux combats de la libération, en particulier à Ambérieu-en-Bugey, à la Valbonne, à Neuville-sur-Ain…

 

Au cours de ces combats, le jeune Bernard GANGLOFF sera grièvement blessé et décèdera le 14 juillet 1944 des suites de ses blessures. En 1985, son nom sera donné à l’Ecole Militaire Préparatoire d’Autun qui a retrouvé ses murs le 20 décembre 1944. A l’issue de la seconde guerre mondiale, l’école retrouve Autun et se développe en ouvrant de nouvelles classes de terminales et en 1951 est créée la corniche "MAC-MAHON"1 assurant la préparation du concours à l’ESM de St-Cyr Coëtquidan - option histoire-géographie. Cette corniche sera supprimée en 1965, puis réactivée en 1970. En 1999, elle perd l’appellation de "corniche" et devient "compagnie des Classes Préparatoires". 

 

En 1971, l’Ecole Militaire Préparatoire d’Autun prend la dénomination de "Collège Militaire", puis de "Lycée Militaire" en 1983. Les classes des 1er et 2ème cycles sont ouvertes aux élèves féminins dès 1984. L’Ecole Militaire Préparatoire d’Autun a formé un grand nombre de cadres qui s’illustreront au sein de l’armée, mais aussi dans les autres grands corps de l’Etat. Au cours du XXème siècle, plus de 500 élèves ou anciens élèves sont tombés au "champ d’honneur" justifiant pleinement la devise de l’école : Pour la Patrie toujours présents.

 

En 1955, le général KOENIG, ministre des armées, inaugurera le monument aux morts dédié à la mémoire de tous les anciens, morts pour la France, avant de remettre la croix de guerre TOE au drapeau déjà titulaire des croix de guerre 14/18 - 39/45, de la Légion d’honneur et de la médaille de la résistance (avec rosette). En 1985, le général IMBOT, chef d’Etat-Major de l’armée de terre et ancien élève d’Autun, inaugurera un musée de tradition qui deviendra par la suite "National" et qui est installé dans la crypte de l’ancienne chapelle du séminaire.

Sources : Histoire de l’Ecole Militaire d’Autun - A. COUPIREAU

 (1)-Officier d’aviation - Résistant décédé en 1951 - descendant du maréchal de Mac-Mahon, originaire de la région d’Autun et ancien élève du petit séminaire. 

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ADRESSE : 

Monsieur le Colonel commandant le lycée militaire d’Autun,

B.P. 136 71404 AUTUN CEDEX

Bureau élèves du lycée : tél. : 03.85.86.55.64

brh-eleves.lm-autun@terre-net.defense.gouv.fr

http://lyc71-militaire.ac-dijon.fr

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Prytanée Militaire de La Flèche

La fanfare

La fanfare du prytanée militaire est formée par des élèves volontaires et, de ce fait, l'effectif varie en fonction des relèves d'élèves.
Elle permet aux élèves de pratiquer et de se perfectionner au point de vue musical et, ponctuellement, de constituer une formation musicale participant au cérémonial de leur école.

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Le Lycée

Institution créée par Henri IV en 1603 « pour instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l’honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public… », le Prytanée est resté, depuis quatre siècles, fidèle à sa mission originelle.

Le Prytanée, dans l’Athènes du siècle de Périclès, abritait les prytanes, magistrats suprêmes de la cité grecque. Ce nom fut repris au XIXe siècle pour désigner l’établissement.

En définitive, le Prytanée est l’un de ces lieux où s’entretient comme un « feu sacré » un ensemble de traditions intellectuelles, éducatives et morales.

Le Collège des Jésuites ou Collège Henri-le-Grand (1604-1762).

Au XVIe siècle, Françoise, duchesse d’Alençon, grand-mère d’Henri IV, avait édifié à La Flèche un château où séjournèrent en 1552 le roi de Navarre, Antoine de Bourbon, et son épouse Jeanne d’Albret, parents du futur roi de France. Quelques mois plus tard naquit à Pau Henri IV, « Fléchois avant d’avoir été Béarnais », ajoute l’historien J. Clère. Voilà pourquoi ce roi resta très attaché à son « foyer fléchois » et décida, en septembre 1603, d’y fonder un collège pour l’éducation de la jeunesse. Aussi fit-il don de son château de La Flèche aux Jésuites.

Partis de Pont-à-Mousson le 16 octobre 1603, les premiers Jésuites arrivèrent à La Flèche le 2 janvier 1604. « On commença d’y faire leçons en la grammaire, la rhétorique, les langues latine, grecque, hébraïque, la philosophie, les mathématiques, la théologie… ». Grâce à la munificence du roi Henri IV, l’établissement commença à prendre sa forme actuelle comme en témoigne l’édit de fondation donné à Fontainebleau en mai 1607.

Un des premiers élèves, René Descartes, qui séjourna à La Flèche de 1607 à 1615, a retracé notamment dans la première partie du Discours de la méthode l’histoire de l’enseignement qu’il y reçut.

Le collège prit alors de l’extension. On construisit une vaste église qui recueillit les coeurs du roi Henri IV et de la reine Marie de Médicis, mais aussi de grands bâtiments autour de vastes cours. Quinze cents élèves dont plus de mille externes, cent vingt Jésuites vivaient à La Flèche en suivant la « Ratio Studiorum », les principes d’instruction et d’éducation de la Compagnie de Jésus. En 1762, les Jésuites, expulsés, quittèrent la France et le collège connut jusqu’en 1764 un enseignement intérimaire assuré par des professeurs qui avaient été les élèves des Jésuites.

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Le Collège devient Ecole militaire (1764-1793).

Après les revers de la Guerre de sept ans, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège de La Flèche en « Ecole de Cadets ou Ecole militaire préparatoire à l’Ecole militaire du Champ de Mars » qui avait été créée en 1751. Cette école fut réservée aux enfants de 250 gentilshommes, mais aussi aux fils des officiers tués ou blessés à la guerre et des chevaliers de Saint-Louis.

C’est de cette époque que date la véritable vocation militaire de l’école de La Flèche. En 1776, le comte de Saint-Germain avait voulu supprimer l’Ecole mais Louis XVI rétablit le collège et en confia la direction aux Pères de la Doctrine chrétienne, qui eurent notamment pour élèves le général Bertrand, compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène, et les deux frères Chappe, inventeurs du télégraphe aérien.

Le collège fut fermé en 1793. Les bâtiments connurent alors diverses utilisations : entre autres, ils servirent d’atelier de cordonnerie pour l’armée de la République.

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La fondation impériale (1808).

Napoléon, ayant repris Fontainebleau pour sa cour, décida le 24 mars 1808 de transférer l’Ecole Spéciale Militaire de Fontainebleau à Saint-Cyr et le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche où il s’installa alors dans les bâtiments du collège Henri-le-Grand, le 20 juin 1808.

Depuis lors, sous des noms divers, Ecole royale militaire (1814-1830), Collège royal militaire (1831-1848), Collège national militaire (1848-1853), Prytanée impérial militaire (1853-1870), Prytanée militaire et Prytanée national militaire (depuis 1870), ce collège a conservé la vocation militaire que Louis XV avait, le premier, donné à l’Ecole de Cadets.

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L’époque contemporaine.

Malgré les vicissitudes des guerres, qui l’obligèrent en particulier à se replier en 1940 sur Valence et Briançon, le Prytanée continue à offrir à ses élèves une instruction et une éducation qui les préparent spécifiquement à la carrière militaire et leur permettent ainsi de présenter dans les meilleures conditions possibles les concours d’entrée aux grandes écoles d’officiers.

Depuis 1982, le Prytanée, au même titre que les trois autres lycées de la Défense de l’armée de terre (Saint-Cyr-l’Ecole, Aix-en-Provence et Autun), accueille, au sein du cycle secondaire, au titre de l’aide à la famille, des enfants de militaires, de fonctionnaires ou de boursiers n’entrant pas dans les deux précédentes catégories, à partir de la classe de seconde pour y préparer le baccalauréat. En outre, il est ouvert, après le baccalauréat, au titre de l’aide au recrutement, à tout jeune Français désirant entrer dans la carrière des armes.

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www.prytanee-national-militaire.fr

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Ecole Militaire de Draguignan

IMPLANTATION

Ecoles militaires de Draguignan

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Mission

La fanfare de l'EAA est garante de l'image de l'école et du prestige de l'arme. Elle est également dépositaire des traditions de l'artillerie à cheval du second Empire. Elle est actuellement l'une des trois formations officielles de l'artillerie.

 

Composition 

La fanfare compte un sous- officier et 17 engagés volontaires de l'armée de Terre, dont deux réservistes et deux femmes.

Son articulation est du type " fanfare de cavalerie ". Auparavant, elle se produisait en formation " fanfare de trompettes " pour exécuter les compositions traditionnelles de l'artillerie. À présent, lors des cérémonies et aubades, elle adopte la formation " batterie fanfare " qui comprend les caisses claires, grosse caisse, cymbales, trompettes de cavalerie, soubassophones, clairons, trompettes basses et clairons basses.

 

Particularités

La fanfare de l'École d'application de l'artillerie porte l'uniforme de trompettes de l'artillerie à cheval de la Garde impériale du second Empire. La fanfare a animé, en décembre 2005, les commémorations du bicentenaire de la bataille d'Austerlitz, en République Tchèque. Elle a aussi participé au festival de la musique militaire à Düsseldorf, en Allemagne. Son répertoire, en constante évolution, est adapté à la nature des cérémonies militaires auxquelles elle prête son concours et aux deux formations qu'elle est susceptible d'adopter.

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1er Régiment de Chasseurs

Composée d'une trentaine de musiciens, la fanfare d'infanterie du Régiment de marche du Tchad rythme la vie de son régiment par ses sonneries traditionnelles et sa participation au cérémonial militaire.

 

Le Régiment

Levé le 24 septembre 1651, par le marquis d’Humières, qui devient son premier mestre de camps, HUMIERES CAVALERIE prend à sa création le 22e rang parmi les régiments de cavalerie. Il se trouve engagé d’emblée en Flandres, en Picardie et en Champagne. De 1661 à 1788, le régiment se distingue dans de nombreuses batailles partout en Europe. Il prend, en 1733, l’appellation CONTI CAVALERIE. Par ordonnance royale du 17 mars 1788, il devient le régiment de chasseurs d’Alsace. 

En 1792, le régiment se distingue à la bataille de Valmy. Il participe ensuite aux principales campagnes de l’Empire : il se couvre de gloire à Austerlitz, Auerstedt, Wagram, La Moskova, et à Waterloo où il perd quatorze officiers. Il se distingue tout particulièrement à Rocquencourt, le 1er juillet 1815, dernière victoire de l’armée impériale sur les Prussiens. 

Il tient garnison en Algérie en 1840 puis en Italie en 1849, où il participe au siège de Rome. Il combat en Algérie et dans les confins de l’Est du Maroc. En 1870, le régiment revient trop tard en métropole pour participer aux opérations de l’armée du Rhin. Il prend cependant une part active dans la défense de Paris. 

Tout au long de la grande guerre, les chasseurs du 1er régiment se sont montrés « les dignes fils de Montbrun, de Kellermann et d’Exelmans. » Son étendard reçoit deux nouvelles inscriptions : "Flandres 1914" et "Picardie 1918". Le régiment reçoit également la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 14-18 et la croix de guerre avec palme et étoile de bronze. 

En 1940, au cours de la campagne de France, engagé dans des secteurs où l’ennemi porte son effort, le régiment remplit avec panache toutes les missions qui lui sont confiées. Pendant ces combats, il perd 13 officiers, 19 sous-officiers et 211 chasseurs. Sa fidélité lui a valu un ordre de félicitation du général d’Hu-mières, ainsi qu’une proposition pour une citation à l’ordre de l’armée. Il est dissous en 1942, lors de l’invasion de la zone libre. 

Le 1er chasseurs est reconstitué le 16 mars 1945. A la liste des glorieuses batailles inscrites sur son étendard, les chasseurs du régiment ajouteront : Indochine 1946-1954. Au cours de cette campagne, quatre citations à l'ordre de l'armée donnent au régiment le droit d'arborer la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire avec olive des T.O.E. Seul régiment de cavalerie engagé à Diên Biên Phu, ces 57 jours d’âpres com-bats marquent le début de son engagement dans les conflits modernes. 

Dissous en mars 1956, à son retour d’Indochine, le 1er régiment de chasseurs est reconstitué en Algérie le 1er septembre 1956. Il y gagne une nouvelle inscription sur son étendard. 

En 1964, après 18 ans de campagne outre-mer, il rentre en France et tient garnison à Montbéliard où il restera jusqu’en 1969, date à laquelle il prendra ses quartiers à Phalsbourg jusqu’à sa dissolution. Ses traditions seront reprises par le Centre de Perfectionnement et de Contrôle de l’Instruction au Tir de Canjuers. 

Il est transféré à Thierville sur Meuse le 1er janvier 1998, en constituant un groupe d’escadrons au sein du 1er-2e régiment de chasseurs. 

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Le 1er aout 2009, il reprend l’appellation unique de 1er régiment de chasseurs. Équipé de Leclerc depuis 2005, il a participé à toutes les opérations extérieures engageant l’armée de Terre, notamment au Kosovo, au Liban, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan et au Mali. Le 1er régiment de chasseurs appartient à la 7e brigade blindée de Besançon. 

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Implantation

Au cœur de la Lorraine, le régiment se situe à Thierville-sur-Meuse (garnison de Verdun). Ce lieu synonyme de la plus grande bataille du 20e siècle, sacré capitale mondiale de la paix, est à 65 km de Metz, 110 km de Nancy et à environ 1 heure du Luxembourg et de la Belgique. 

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Mission

Le 1er régiment de Chasseurs est un régiment de blindés dont le matériel majeur est le char Leclerc. Toujours engagé dans un cadre interarmes, il possède et combine en permanence puissance de feu, mobilité et protection. Ses maîtres mots sont polyvalence et réversibilité. Ceci en servant sur Leclerc (comme au Liban), mais aussi sur AMX10RC (comme en Afghanistan), ou bien sur Sagaie (comme en Côte d'Ivoire ou au Tchad) ou encore sur VAB ou VBL (comme au Mali, en Afghanistan ou au Kosovo). 

Ces dix dernières années, les chasseurs de Conti Cavalerie ont été projetés sur plus de 40 théâtres d’opérations extérieures, notamment en Afghanistan et au Mali. 

Composition

Le 1er régiment de chasseurs est composé de 760 hommes et femmes et peut aligner au combat 51 chars Leclerc. 

Dans le cadre de la montée en puissance de la force opérationnelle terrestre, un nouvel escadron a été créé le 15 janvier 2016, portant à six le nombre d’unités élémentaires : un escadron de commandement et de logistique, trois escadrons de chars, deux escadrons de reconnaissance et d’intervention (ERI), et un escadron de réserve. 

  • Les escadrons de chars, rassemblant chacun 113 chasseurs, sont équipés de 17 Leclerc et 18 véhicules blindés légers (VBL) ;

  • Les ERI, quant à eux, regroupent 117 chasseurs et alignent 34 VBL dont 16 sont équipés de missiles MILAN ;

  • Enfin, le 5e escadron est une unité de réserve qui regroupe environ 150 cadres et militaires du rang de réserve employés en renfort des unités d’active en particulier dans le cadre des missions intérieures. 

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Matériel

60 chars Leclerc, 3 VAB PC, 5 VABSAN, 94 VBL, dont 4 équipés de missile Anti Char MILAN, dont 19 VBLL, 110 PL, 1 PEB, 50 VLTT P4, 200 x LUCIE, 16 x VECTOR, 16 x SOPHIE, 40 x UGO, 8 ZODIACS. 

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Formation - emploi

  • Formation initiale du combattant au Centre de Formation Initiale Militaire – CFIM Nord de Verdun appartenant à la 7e BB et situé au régiment. (durée : 13 semaines) ;

  • A partir du 3e mois de service : affectation en escadron pour suivre la formation de spécialité (durée : 2 à 8 semaines selon l'emploi : pilote, tireur, secrétaire, mécanicien, transmetteur, cuisinier) ;

  • Formation à la conduite automobile (durée : 2 semaines suivant l'emploi) ;

  • Formation au secourisme (durée : 1 semaine).

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2ème Régiment de Hussards

Elle est installée en Alsace depuis 2009 après avoir passé 30 ans à Sourdun en Seine-et-Marne. Cette fanfare de cavalerie est une des dernières encore existante dans nos armées.

De nombreux Trompettes Major se sont succédés à la tête de cette prestigieuse formation et l’adjudant Chaline, par exemple, en 1969 a incorporé et connu sous sa direction le hussard Laurent Voulzy, aujourd’hui chanteur populaire français. L’adjudant-chef Mouchot est actuellement le Trompette Major.

Depuis de nombreuses années, la fanfare se présente dans de multiples manifestations, tant militaires que civiles, en France comme à l’étranger, pour rehausser tous ces événements et contribuer à l’aura des armées. Elle s’est d’ailleurs produite à Moscou en Russie en septembre 2012 pour un festival international de musique.

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IMPLANTATION

Fanfare du 2e régiment de hussards
Quartier Estienne - ECL
BP 20259 - 67504 Haguenau CEDEX

Tél : 03 88 06 81 82
thierry.mouchot@intradef.gouv.fr

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MISSION - COMPOSITION - MATÉRIEL

La fanfare a pour mission d’assurer les différentes cérémonies qui lui sont demandées tout au long de l’année et aussi d’être le peloton de protection et d’intervention du régiment en opération.

La fanfare peut avoir jusqu’à 22 musiciens, sous-officiers et militaires du rang, ayant des bases minimum en musique et recrutés sur audition.

Héritière des fanfares à cheval, elle est une formation composée d’instruments cuivre et percussions. La trompette de cavalerie est l’instrument principal en mi bémol.

Le répertoire comporte aussi bien des marches traditionnelles que des morceaux dit « de fantaisies » ou de variétés, et des pièces d’harmonie.

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Site internet

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1er Régiment de Tirailleurs

Recréé à Épinal en 1994, à partir du 170ème régiment d’Infanterie, le 1er régiment de tirailleurs est détenteur des traditions de toutes les unités de tirailleurs : algériens, marocains et tunisiens qui, de 1840 à 1965, se sont illustrés sur les théâtres d’opérations militaires du monde entier.   C’est au cours des combats pour la libération de la France, de 1941 à 1945 et plus particulièrement lors de la campagne d’Italie, que ces soldats d’élite ont forcé l’admiration tant de leurs adversaires que de leurs alliés en faisant preuve de magnifiques qualités de courage, de résistance et d’abnégation, leur permettant une efficacité remarquable sur le terrain. Régiment de traditions par excellence, fier de son glorieux passé, le 1er régiment de tirailleurs n’en est pas moins une unité moderne, tournée vers l’avenir et rompu aux nouvelles formes de combat.

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La Nouba du 1er régiment de tirailleurs 
La fanfare Nouba du 1er régiment de tirailleurs a pris son appellation lors de la création du régiment 1e 1er mai 1994. Elle est issue de la Musique du 170ème régiment d'infanterie, lui-même détenteur des traditions du 7èmerégiment de tirailleurs algériens.

La Nouba du premier tirailleurs est sans aucun doute le meilleur ambassadeur du régiment auprès du grand publie ; elle frappe l'imagination par ses deux caractéristiques originales : la tenue traditionnelle des musiciens et la présence de Messaoud, sa mascotte.

Son origine   Il n'est pas possible de déterminer à quelle époque les tirailleurs ont commencé à avoir de pareilles formations. Des écrits relatent la présence des musiciens de nouba, pour le centenaire de l'Algérie en 1860. La plus ancienne représentation autrement connue est la nouba du 4ème bataillon du 2ème tirailleurs par Detaille, datée de 1884.   En tout cas, cette musique arabe reste parfaitement non réglementaire jusqu’en 1958. Aussi n'a-t-elle pas de composition bien fixe. Les plus importantes pouvaient compter jusqu'à 80 exécutants répartis entre la batterie, l'harmonie et la nouba: groupe folklorique indigène constitué d'instruments locaux traditionnels dont le plus célèbre reste sans conteste la raïta sorte de flûte marocaine dont le son rappelle celui de la bombarde bretonne et qui forme le fond sonore. On y trouve aussi des tambours arabes, darboukas ou tebels, soit grands, du diamètre d’une grosse caisse, soit petits, du diamètre d’un tambour d’ordonnance et qui se porte la peau perpendiculaire au sol. Des tambourins ou bendhirs, quelquefois des derboukas doubles faits de 2 demi-sphères tendues de peau, plus rarement des karbakous, lamelles de fer qu'on entrechoque et toujours un chapeau chinois complètent la formation.

Le chapeau chinois ne serait apparu qu'après la Grande Guerre; en tout cas, le 3ème RMTA en possède un en 1920, en Rhénanie. Après 1920 tous les régiments ont un chapeau chinois, différent &un corps à l'autre selon le goût du chef de corps ; Cet instrument de cuivre est équipé de grelots et de queues de cheval. Vers 1930, certains régiments ajoutent à la nouba un animal mascotte, souvent un bélier, parfois un mouflon.

Depuis la restructuration des musiques en 1996, la Nouba compte parmi les formations de type "fanfare d'infanterie" et dispose d'un effectif théorique de 29 exécutants repartis essentiellement entre les cuivres et saxophones renforcés par un pupitre de tambours et percussions. La Nouba défile, encore aujourd'hui, derrière un chapeau chinois qui est précédé par la mascotte ; le bélier Messaoud Depuis 2002, la Nouba est rattachée à la compagnie antichar et y arme la 4ème section. En parallèle à leur formation musicale, les personnels de la Nouba reçoivent, au sein de cette section, une formation militaire afin de pouvoir tenir un emploi opérationnel et leur permettre de participer ponctuellement à des missions extérieures.

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La tenue de tradition 

C'est pour rendre hommage à ces glorieux prédécesseurs, que la musique du 170ème RI est dotée à partir de 1985, de la tenue historique des tirailleurs dite "à l'orientale" dont l'origine remonte à la création des premières unités vers 1840. Cet uniforme comprend: une veste en forme de boléro de couleur bleue avec des parements jonquille, portée sur un gilet sans manches appelé "sédria" , un pantalon ample avec de nombreux plis pouvant être bleu ou blanc (le séroual), accompagné et une ceinture de laine rouge (cramoisie), la coiffure peut-être le "chèche" ; bande de tissu blanc enroulée autour de la tête, ou la "chéchia" ; sorte de calotte de feutre cramoisie.  Dans ses grandes lignes, c'est un modèle identique à celui des zouaves et des spahis. La plus grande différence réside dans le choix des couleurs. 

 

Les coiffures 

Constituées de la chéchia et du chèche qui se portent séparément ou ensemble selon les circonstances. La chéchia est une calotte de feutre cramoisi et environ 25 centimètres de hauteur avec un gland à franges bleu ciel amovible. 

Le gilet 

Dit "sédria", il est lui aussi bleu ciel avec des ornements jaunes. Sa particularité est de se boutonner sur l'épaule gauche. 

 

La veste 

De forme boléro, elle est de teinte bleu céleste ou encore bleu tirailleur. Les coutures s'ornent d’un cordonnet de couleur jaune qui forme pour le sous-officier de magnifiques chamarrures. Sur chaque devant, un galon jaune dissimule une fausse poche et remonte vers l'encolure en dessinant un trèfle. Cette fausse poche s'appelle tombô. La couleur de son fond servait à l'origine, à distinguer le recrutement et la localisation des premiers régiments de tirailleurs. Garance (rouge vif) correspondait au 1er RTA d’Alger, blanc au 2ème RTA d’Oran et jaune au 3ème RTA de Constantine, bleu étant attribué aux unités recrutées en Tunisie. 

La ceinture 

Longue bande de laine cramoisie (rouge foncé) qui permettait de protéger l'abdomen du froid et évitait ainsi les maux intestinaux. Pièce traditionnelle de la tenue des tirailleurs, elle est portée par les tirailleurs et les sous-officiers. Cette ceinture s'observait dans toutes les unités de l'armée d’Afrique. Elle se différenciait par sa teinte : "cramoisie", elle était la ceinture des troupes indigènes: tirailleurs et spahis ; "bleue" elle était attribuée aux troupes de souche européenne : légion étrangère et zouaves.   Les officiers ne portent pas cette ceinture car ayant eu le droit au médicament à l'époque il n'avait pas besoin de se protéger car ils étaient en mesure de se soigner voila pourquoi seul les tirailleurs et les sous-officiers porte cette ceinture. 
Le pantalon 

Le fameux "saroual" de couleur bleu ciel ou blanc selon la saison. Il est fort ample, avec de nombreux plis à la taille qui lui donnent un aspect bouffant dans le bas. Par ailleurs, ce pantalon ne comporte pas de fond selon une ancienne pratique orientale. Cette ouverture s’appelle le trou de Lamoricière. La mascotte du régiment 

En plus de cette tenue particulière, l'originalité de la nouba se confirme par la présence d'un chapeau chinois, qui est celui du 7ème RTA, et celle d’un bélier mascotte qui défile en tête lors des prestations.   

 

Les tirailleurs, principalement recrutés parmi les pasteurs et les montagnards d’Afrique du nord, étaient très attachés à la mascotte de leur régiment généralement un ovin bélier, mouflon ou bouc, choisi pour la splendeur de ses cornes. Il était également considéré comme un porte-bonheur. Avec ses qualités de détermination, de puissance et surtout de virilité, cet animal symbolisait pour eux les qualités essentielles du guerrier.

Le bélier qui est actuellement la mascotte du régiment se nomme "Messaoud" ce qui signifie chance en arabe.

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Régiment de marche du Tchad

Composée d'une trentaine de musiciens, la fanfare d'infanterie du Régiment de marche du Tchad rythme la vie de son régiment par ses sonneries traditionnelles et sa participation au cérémonial militaire.

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Issu du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), premier régiment rallié à la France libre, le régiment de marche du Tchad (RMT) trouve ses origines en Afrique. Lors de la prise de l'oasis de Koufra le 1er mars 1941, le général Leclerc prête le serment : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ». Promesse tenue : le RMT termine la guerre avec 4 citations et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. En 1996, il reçoit la fourragère de l'ordre de la Libération des mains du président de la République.Régiment des troupes de marine et de tradition « 2e division blindée », le RMT est régulièrement sollicité pour participer à des opérations extérieures. Durant ces dix dernières années, son personnel a été projeté dans le monde entier. Tous les deux ans, le RMT prend le commandement d'un groupement tactique interarmes (GTIA) sur des théâtres d'opération sensibles : Kosovo, Tchad, République de Côte-d'Ivoire, Afghanistan, Liban. En 2005, il participe à l'opération PAMIR XII en Afghanistan au sein des forces de l'OTAN. En 2006, il est engagé au Liban au sein de la force intérimaire des Nations Unies au Liban FINUL.

En 2006 et 2007, sur le territoire national, le régiment assumait par deux fois le commandement d'un état-major tactique Vigipirate à Paris, engageait des unités élémentaires à 4 reprises à Paris et des détachements à Strasbourg, Marseille et Lyon. Le régiment a également participé aux missions Héphaïstos (lutte contre les feux de forêt) de l'été 2006, l'une de ces missions étant prise en charge par la composante réserve du régiment.

Au mois de mai 2008, le RMT a été projeté simultanément en Afghanistan (opération PAMIR XIX) et au Liban (opération DAMAN VI).

En Afghanistan il formait l'ossature du bataillon français avec deux compagnies de combat, une unité de soutien logistique et un état-major. Au Liban, le RMT projetait une compagnie de combat mécanisé.

Au mois de janvier 2009, le RMT a projeté un fort détachement au profit des OMLT en Afghanistan et une compagnie en Guyane.

Plus récemment, le RMT a déployé simultanément un fort détachement au Tchad, une compagnie au Kosovo et une compagnie en Guyane.

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IMPLANTATION  

Régiment de marche du Tchad 
Quartier DIO 
BP 20052 - 68890 Meyenheim

Tél. 03 69 21 25 18

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Mission  

Fort d'environ 1300 personnels, le RMT a pour mission principale le combat débarqué à partir de l'AMX 10P. La diversité de ses savoir-faire dans le domaine de l'infanterie et sa capacité à évoluer dans un cadre interarmes lui ont permis ces dernières années d'être un des régiments les plus employés en opérations extérieures (Kosovo, Macédoine, Bosnie, Bulgarie, Tchad, Côte-d'Ivoire, Sénégal, Guyane, Liban et Afghanistan). Le RMT est apte à tous types d'engagement, du combat de haute intensité contre des forces blindées au maintien de la paix.

Le régiment expérimente depuis 2003 le système d'information régimentaire (SIR) dans le cadre de la numérisation de l'espace de bataille (NEB) et a participé en 2009 à l'évaluation technique et opérationnelle du système FÉLIN, le fantassin du futur. Enfin, en 2011, il sera doté du nouveau véhicule blindé de combat de l'infanterie (VBCI).

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Composition  

·         4 compagnies de combat mécanisées,

·         1 compagnie d'éclairage et d'appui,

·         1 compagnie de commandement et de logistique,

·         1 compagnie d'instruction,

·         2 compagnies de réservistes.

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Matériels  

Le régiment dispose de véhicules de combat de l'infanterie AMX 10 P (remplacés par le VBCI en 2011), de véhicules de l'avant blindés (VAB), de véhicules blindés de reconnaissance (VBL) et de divers camions et véhicules tactiques.

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Formation  

Au sein du régiment, les jeunes recrues reçoivent une formation continue de 6 mois : une formation générale initiale de combattant (2 mois), une formation complémentaire (2 mois : permis VL ou PL, AFPS...) et une formation de spécialiste (2 mois).

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Emplois  

À l'issue, ils peuvent être employés dans des fonctions diverses : pilote (AMX 10P, VAB, VB, VL, PL, SPL, TC...), radio, tireur de canon de 20 mm, tireur d'élite ou minimi, tireur MILAN ou ERYX, grenadier voltigeur (combattant), radiophoniste, secrétaire, cuisinier, mécanicien, auxiliaire sanitaire...

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92ème Régiment d'infanterie

La fanfare

Composée d'une trentaine de musiciens, la fanfare d'infanterie du 92e régiment d'infanterie rythme la vie de son régiment par ses sonneries traditionnelles et sa participation au cérémonial militaire.

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Le régiment

Héritier des troupes irlandaises au service du roi de France depuis 1661, lors des victoires de Malplaquet et de Fontenoy, le régiment reçoit le numéro 92 de l'Assemblée Constituante en 1793. Il s'illustre à Rivoli, Austerlitz, Iéna, Wagram et à la Moskova pendant le Premier Empire.

En 1837, il participe sous les ordres du Duc d'Aumale à la conquête de l'Algérie et à la prise de Constantine. Dés 1914, il se bat dans les Vosges puis gagne deux ans plus tard sa première citation sur le front de Verdun. L'année 1918 voit son drapeau étoffé de deux nouvelles palmes et de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. En 1940, après l'avancée jusqu'à Anvers, la furieuse défense des faubourgs de Lille, l'embarquement sur le Patrouilleur "Sirocco", il continue le combat jusqu'à Clermont-Ferrand.

Les maquisards de la résistance auvergnate redonnent vie au Régiment en 1944. Bientôt celui-ci forme les jeunes français avant leur départ pour l'Algérie. Dés 1982, les compagnies participent aux missions de l'armée française au Proche-Orient ou dans les Balkans, afin que la paix y soit maintenue.

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IMPLANTATION  

92e régiment d'infanterie
Quartier Desaix
BP 106 - 63035 Clermont-Ferrand CEDEX

Tél. : 04 73 99 24 99

  

Mission  

Régiment d'infanterie appartenant depuis 1999 à la 3e brigade mécanisée de Limoges, le 92e RI est équipé principalement de véhicules de combat blindés et chenillés. Au quotidien les hommes et les femmes qui servent au régiment d'Auvergne, s'entraînent à maîtriser des systèmes d'armes modernes et performants.

Régiment d'infanterie mécanisée, le régiment d'Auvergne est particulièrement mobile et projetable.

Cette unité de l'armée de Terre, riche d'une culture motorisée et montagnarde, peut être engagé dans toutes les missions où la rapidité d'action et le contrôle continu du terrain dominent, allant de l'engagement total face à un ennemi blindé mécanisé, aux actions de combat plus ponctuelles en milieux hostiles, ainsi que des actions humanitaires ou de maintien de la paix partout dans le monde. Polyvalent et puissant, pouvant mener un combat de haute intensité au sein d'un dispositif interarmées, le régiment mène le combat depuis les préliminaires jusqu'à l'action finale...

Il a participé dés les années 1980 à différentes opérations extérieures : Liban, ex-Yougoslavie, Kosovo, Afghanistan, Sénégal, Côte d'Ivoire, Réunion, République Centrafricaine, Guyane, Tchad. Le 92e RI a été engagé également dans de nombreuses missions de service public ou d'aide à la population (plan Polmar, plan Orsec, garde de l'Euro, Vigipirate...)

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Composition  

1200 hommes et femmes répartis en :

  • 4 compagnies mécanisée

  • 1 compagnie d'éclairage et d'appui

  • 1 compagnie de commandement et de logistique

  • 1 compagnie de base et d'instruction

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Matériels  

  • 65 AMX 10 P (transport de troupes chenillé)

  • 2 AMX 30 D (char de dépannage)

  • 29 VAB, dont 16 VAB HOT (véhicule de l'avant blindé)

  • 34 VBL (véhicule blindé léger)

  • 80 poids lourds (2,4 et 10 tonnes)

  • 43 P4 (véhicule léger tout terrain)

  • 8 motos

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Formation  

Le régiment offre une forte variété de métiers qui ont en commun la possibilité de pouvoir être exercés en opérations sur des territoires extérieurs.

 

Emplois  

Après une formation de base , les emplois se regroupent en trois familles : dans les unités de combat : grenadier-voltigeur, tireur d'élite, tireur antichar, pilote, radio tireur. Dans les unités d'appui : section de reconnaissance, section antichar (MILAN ou HOT). Dans l'unité de soutien : au sein des ateliers auto et engins blindés, de travaux d'infrastructure, des métiers de bouche, des soutiens administratifs et informatiques et du service de santé.

  • Officiers : chef de section a.c.l.p, chef de section a.c.m.p, chef de section d'infanterie sur vab ou amx 10,

  • Sous-officiers : chef d'engin blindé (x10 - vab), chef d'engin blindé a.c.m.p, chef de groupe a.c.l.p, chef de groupe a.c.m.p, chef de groupe antichar a courte portée, chef de groupe d'infanterie ( x10 - vab) , chef de groupe mortiers, chef de patrouille de reconnaissance régimentaire, chef de pièce mortier

  • Militaires du rang : aide tireur missile antichar courte portée (accp) eryx, pourvoyeur a.c.l.p, pourvoyeur a.c.m.p, servant mortier, tireur d'appui direct, tireur d'élite, grenadier voltigeur, pilote, cuisinier, brancardier secouriste, mécanicien, secrétaire.

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27ème Bataillon de Chasseurs Alpins

La fanfare, vitrine vivante du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (27e BCA), véritable ambassadrice de tous les bataillons de chasseurs encore existants est l'unique et dernière fanfare des chasseurs (alpins, à pieds et mécanisés). 

Elle dépend du 27e bataillon de chasseurs alpins, régiment destiné au combat d'infanterie motorisée en milieu montagnard qui cultive un fort attachement à sa garnison et à sa région.

Dirigée depuis 1996 par l'adjudant-chef Éric Moron, elle se distingue par son faible effectif (18 musiciens), sa féminisation (plus de 30 %) et sa vocation à être un vecteur de communication auprès de la population.

Dès le mois de février, elle conçoit et élabore son programme musical afin de participer à de nombreuses prestations en France (en 2005 : foire de La Roche-sur-Foron, Briançon, Aubagne, Festival des musiques du Chablais à Abondance (19 juin), Paris (kiosque du Luxembourg, Sénat, Invalides...), Chamonix, Barcelonnette, Gap, Albertville (30e festival des musiques militaires le 3 juillet), 14 juillet (en tribune d'honneur avec la musique de la légion étrangère), festival des musiques de Riom es Montagne dans le Cantal (15 au 18 juillet), Menton (Alpes Maritimes), Vincennes (93), La Rochelle et également en Europe (Allemagne, Italie...).

Enfin, la fanfare intègre un instrument traditionnel des alpages, le cor des alpes qui a su s'attirer les faveurs du public et qui permet de compléter l'étendue de son répertoire musical. C'est l'ancêtre de la grande famille des cors après les coquillages, cornes d'animaux, cors étrusques en terre cuite, trompes de la Rome Antique, trompes de chasse, trompes des premiers postillons... Le cor des alpes est employé par les bergers en montagne. Son origine est si lointaine que personne ne pourrait prétendre la connaître. Si cet instrument sert pour le rappel des troupeaux, c'est aussi un moyen de communication afin d'annoncer les bonnes ou mauvaises nouvelles. On dit aussi qu'il a servi à signaler l'envahisseur. Les sons du cor des alpes en montagne, avec le vent comme allié, peut porter jusqu'à dix kilomètres. La présence d'un lac améliore encore plus la pureté et la portée des sons qui varient selon les points où ils sont perçus.

Le corps de l'instrument est divisé en trois parties :

-  le corps en épicéa ou en mélèze,

- le porte-embouchure en buis,

- la corolle et l'embouchure en bois de rose.

Leur tonalité et leur longueur sont les mêmes que celles de nos cors de chasse : mi bémol et 4,65 mètres.

 

Implantation : 

Quartier Tom-Morel8, avenue Capitaine-Anjot 

BP 27 74962 Cran Gevrier Cedex 

Tél. : 04 50 33 47 39 

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Site internet

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1er Régiment Spahis

La fanfare

La fanfare au sein du 1er régiment de spahis semble être apparue dans les années 1920 alors que le régiment stationne à Alep en Syrie. 

A l'origine les ordres de cavalerie étaient transmis par l'intermédiaire du trompette de l'escadron. Les soldats indigènes ayant une culture musicale développée avaient pris l'habitude de se retrouver entre eux pour se détendre, en interprétant des airs sur des instruments traditionnels (raïta) d’Afrique du Nord, d'où l'apparition petit à petit d’une fanfare non officielle. Cette fanfare improvisée va se structurer et abandonner ses instruments traditionnels pour donner naissance à une véritable fanfare de cavalerie. Mise en sommeil durant la 2e guerre mondiale, elle est reconstituée à Tours où le régiment prend garnison à partir de 1947. Dès lors sans interruption, la fanfare va continuer ses activités au profit du régiment et multiplier les prestations en secteur civil.

 

Depuis son arrivée à Valence en 1984 et la professionnalisation du régiment, la fanfare se compose de 19 engagés volontaires de l’armée de terre, quelques réservistes et d’un sous-officier Trompette-Major. 

Elle est constituée d'instruments en Mi bémol à son naturel et d'instruments à percussion :

  • Trompette de cavalerie.

  • Cor droit.

  • Trompette-basse.

  • Contrebasse en Mi bémol

  • Tambour de parade.

  • Grosse-caisse.

  • Cymbales

  • Timbales si bémol et mi bémol

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Son répertoire musical se compose principalement de marches de cavalerie et d’airs de fantaisie.

La fanfare rythme la vie de son régiment par ses sonneries traditionnelles, participe au cérémonial des prises d’armes militaires, aux festivals internationaux tant en France qu’à l’étranger et anime également des spectacles civils. Elle a eu ainsi l’occasion de se produire devant les plus hautes personnalités civiles et militaires. 

 Elle perpétue les traditions des spahis en portant la tenue historique du régiment (gandoura plissée, baudrier saharien ou ceinturon porte-sabre, sarouel, burnous, ceinture et calot rouge) et en interprétant son répertoire traditionnel et fantaisie.

 Parallèlement à ses activités musicales, la fanfare constitue le peloton d’appui direct au sein de l’Escadron d’Aide à l’Engagement du régiment. Ces musiciens-soldats sont régulièrement projetés en opérations extérieures (en Afrique, au Moyen-Orient ou dans les Balkans) et contribue ainsi pleinement à l'exécution de la mission de son unité. 

 

 Depuis septembre 2000, la fanfare du régiment est sous les ordres du Trompette Major l'Adjudant Christophe ALLAIRE.

La fanfare recrute des musiciens.

Vous pouvez contacter la fanfare à l’adresse suivante :

Mr le Trompette-Major

Fanfare du 1er Régiment de Spahis

Quartier Baquet

26032 Valence cedex

Tel : 04 75 78 63 37 / 06 88 35 32 29

E-mail : fanfare.spahis@gmail.com

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Le régiment

Héritier des traditions de la cavalerie d'Afrique, le 1er régiment de spahis descend du régiment de marche de spahis marocains créé en 1914 par le général Lyautey.

Régiment de la 6e brigade légère blindée, il a été engagé dans la guerre du Golfe, au Kosovo, en Afghanistan et en Côte d'Ivoire

 

IMPLANTATION

1er régiment de spahis

Quartier Baquet

BP 1008

26015 VALENCE CEDEX

Tél. : 04-75-78-62-99

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Mission

Régiment blindé appartenant à la 6ème BLB, projetable sur des théâtres d'opération situés en outre-mer et en centre Europe.

Missions d'intervention, d'assistance, d'interposition, humanitaires. 

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Organisation

- 4 escadrons de combat.

- 1 escadron de commandement et de logistique.

- 1 escadron d'administration et de soutien

- 1 escadron de réserve

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Matériels

48 engins blindés à roues AMX 10 RC dotés d'un canon, matériel équipant les escadrons de combat, 90 véhicules blindés légers VBL et VAB, véhicules de reconnaissance et véhicules de transport, 110 véhicules à roues (poids lourds et légers).

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Instruction et formation

La formation de base des militaires du rang (formation de combattant, de spécialité) s'effectue au régiment.

La formation de conduite VL et PL est assurée à la Valbonne ou à Châteauroux.

Les formations spécifiques au métier blindé sont assurées à Carpiagne (pilotes) ou à Canjuers (tireurs).

Dès la fin du 3e mois de service, les militaires du rang sont affectés dans leur emploi.

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Spécialités et emplois

Militaires du rang : pilote d'engin blindé (AMX 10 RC, VAB, VBL), tireur, chargeur AMX 10RC, conducteur PL, mécanicien, transmetteur, auxiliaire sanitaire, cuisinier, secrétaire, magasinier, plombier, musicien, etc.

Sous-officiers : Chef de peloton blindé, chef de peloton à l'instruction des jeunes engagés chef d'engin blindé, sous-officier administratif, technicien en maintenance des matériels, moniteur de sport, sous-officier exploitant transmissions.

Officiers : chef de peloton blindé, officier spécialiste en administration

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1er Régiment de hussards Parachutistes

Ambassadrice incontestée, la fanfare est depuis plus de trente ans, la fierté du 1er régiment de hussards parachutistes. 
Placée actuellement sous les ordres du Trompette Major l'Adjudant PASTORRI, composée d'une trentaine de musiciens, aussi fiers de porter l'uniforme des hussards de 1807 que le béret rouge des parachutistes. Cette formation originale qui est une particularité traditionnelle de la culture française a vécu une évolution dans la continuité au fil du temps avec ses chefs de fanfare.

 

Le 1er RHP peut s’enorgueillir de posséder une fanfare : celle-ci est l’ambassadrice incontestée du régiment et a acquis depuis des années une solide réputation nationale et internationale. Peloton de combat du régiment à part entière (PPIR : peloton de protection et d'intervention régimentaire), la fanfare mène de front des activités musicales aussi nombreuses que diversifiées, et une instruction militaire poussée.

 

Aux ordres de l’Adjudant PASTORI (depuis le 9 juillet 2008), la fanfare est composé d’une trentaine d’exécutants (environ 5 sous officiers et 25 militaires du rang), aussi fiers de porter la glorieuse tenue des hussards du Premier Empire que le béret rouge des parachutistes, la fanfare de Bercheny assure de nombreux déplacements tant en France qu’à l’étranger, et a eu ainsi l’occasion de se produire devant les plus hautes personnalités civiles et militaires.

 

Tous les hussards de cette fanfare sont brevetés parachutistes, leur travail de musicien s'ajoute à celui de soldat. La fanfare du 1er RHP était présente lors de toutes les opérations extérieures du régiment (en Afrique, au Moyen-Orient ou encore très récemment dans les Balkans). Cette formation musicale compte quelques réservistes.

 

 

Son répertoire musical se compose de marches et d’airs de fantaisie, au son des trompettes de cavalerie, des trompettes cors et basses, des timbales et des caisses. La fanfare participe au cérémonial des prises d’armes militaires et anime également des spectacles civils. Cette formation originale qui est une particularité traditionnelle de la culture française a vécu une évolution dans la continuité au fil du temps avec ses chefs de fanfare successifs. Elle se produit soit en uniforme de hussards de 1807, soit en treillis. L'uniforme de tradition des hussards de la fanfare comprend pelisse, et pantalon bleu céleste, dolman rouge écarlate, ceinture blanche et rouge cramoisi et le shako avec pompon blanc.

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Composition 

La fanfare dirigée par l'Adjudant PASTORRI est composée de 25 exécutants dont 5 sous officiers et 20 militaires du rang. On peut trouver dans son répertoire  des marches de Cavalerie et des airs de fantaisie.

Instruments pratiqués dans la fanfare :

Trompette de cavalerie mi bémol 
Trompette corps mi bémol 
Trompette basse mi bémol 
Soubasophone 
Timbales si bémol mi bémol 
Cymbales 
Caisses claires 
Grosses caisses

 

Modalités pratiques

Pour toute demande de prestation de la fanfare du 1er régiment de hussards parachutistes prendre contact avec l'officier supérieur adjoint au: 05.62.56.83.02

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Les prestations musicales sont accordées sous réserve qu'aucune manifestation à caractère prioritaire ne survienne à la date considérée. La fanfare est l'un des pelotons de combat du régiment (peloton de protection et d'intervention régimentaire) et peut renforcer une unité pour une opération extérieure.

Après accord du 1er régiment de hussards parachutistes, votre demande devra parvenir au général commandant la Région Terre Sud-Ouest de Bordeaux par l'intermédiaire du délégué militaire départemental de votre département.

La formation musicale établira, à l'issue, une convention impliquant pour le demandeur la prise en charge des frais (hébergement, alimentation) et la souscription d'une assurance, conformément aux prescriptions des circulaires en vigueur.

La fanfare peut évoluer en tenue empire (convention spécifique de location des tenues) ou en tenue militaire.

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1er Régiment d'infanterie de marine

Fêtes folkloriques du Sud-ouest, cérémonies militaires et commémorations, les musiciens du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne sont sur tous les fronts. Ces professionnels effectuent plus d’une soixantaine de prestations par an dans tout l’Hexagone.

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Au 1er RPIMa, une poignée de soldats abandonnent chaque année leurs treillis et leurs bérets rouges afin d'arborer, pendant quelques jours, le « blanc » et « rouge » de rigueur lors des fêtes folkloriques du Sud-Ouest. Il s’agit de la banda du régiment, qui compte parmi les vingt-trois fanfares de l’armée de terre. Sa cible ? La foule. Ses armes ? Des instruments à vents et des percussions.
Vingt-cinq musiciens parachutistes, engagés et réservistes, obéissent aux ordres d’un chef de fanfare. Loin d’être menés à la baguette, ces aficionados des « Vino Griego » [hymne de l’Aviron bayonnais] et autres standards de la variété française et internationale sont tous au même diapason. Pendant les fêtes, leur mission première consiste à animer les rues submergées de spectateurs passionnés ou encore les corridas dans la pure tradition taurine. Pour l’occasion, un nom de code leur colle à la peau : « La Citadelle en folie ». Une dénomination, qui fait écho à la Citadelle Général Bergé, où est stationné le régiment, et également le quartier général de la formation musicale et sa salle de répétition. Si en apparence rien ne les distingue d’une banda civile, les musiciens n’oublient jamais, même dans un esprit festif, leur appartenance au monde militaire.

 

En temps normal, la fanfare participe au rayonnement du régiment avec un répertoire de circonstance : de la musique militaire. En tenue de défilé, elle s’illustre lors de cérémonies militaires et de commémorations au profit de régiments ou d’associations d’anciens combattants. « L’un de ses derniers grands rendez-vous l’a amenée à participer, quatre années de suite, à la "Garden Party" du ministère de la défense, entourée des plus hautes personnalités », souligne le chef de fanfare.

 

Au quotidien, les musiciens parachutistes jouissent d’une double compétence. Grâce à un emploi du temps aménagé, ils pratiquent une passion musicale en même temps qu’un métier. Affectés à la compagnie de soutien du régiment, comme mécanicien, secrétaire, serveur, secrétaire médical ou magasinier, ils s’entraînent avec leurs instruments l’autre moitié du temps. Au programme : cours de solfège, enrichissement du répertoire musical et répétitions. Pour eux, le temps n’a en effet plus tout à fait la même valeur quand il s’agit de contenter un public enthousiaste, qu’il soit civil ou militaire.

 

1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine
Citadelle Général BERGE
BP 12 - 64 109 BAYONNE Cedex

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503ème Régiment du train

Composée d'une trentaine de musiciens, la fanfare d'infanterie du 503e régiment du train rythme la vie de son régiment par ses sonneries traditionnelles et sa participation au cérémonial militaire.

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Régiment

Créé en 1943, le Groupe de Transport 503 est engagé sur tous les théâtres d'opérations du XXe siècle où la France est engagée. Installé depuis 1999 à Martignas-sur-Jalle, ce régiment est un des cinq régiments de soutien de la force terrestre, subordonné à l'état-major de la 1re brigade logistique.

Dans le cadre des restructurations de la Défense, le 503e RT rejoindra la garnison de Nîmes en 2011.

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IMPLANTATION

503e régiment du Train
41 avenue du 57e RI - BP 39
33127 Martignas-sur-Jalle

Tél. 05 56 68 42 86

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Mission

Le « fier 503 » participe en temps de paix, comme en opérations ou en temps de guerre, au soutien « ravitaillement opérationnel » et à l'appui mouvement des forces.

Engagé partiellement ou totalement, il a participé à toutes les campagnes de 1945 à 1963 puis sur tous les théâtres d'opérations de 1990 à nos jours.

Il participe aussi pleinement à l'aide aux services publics (Vigipirate, tempêtes, marée noireÂ…).

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Composition

·         1 escadron de commandement et logistique,

·         1 escadron d'administration et de soutien,

·         1 escadron de circulation routière,

·         5 escadrons de transport dont 1 de réserve (personnel ayant signé un engagement spécial dans la réserve).

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Matériels

·         camions remorques super lourds avec plateaux déposables,

·         camions super lourds tous chemins avec plateaux déposables,

·         camions poids lourds cargos et citernes,

·         engins de levage et de manutention ainsi que des motos enduro de 350 cm3.

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Formation

Chaque nouvel engagé suit une formation initiale de 9 semaines, suivie d'une formation de conduite de véhicules militaires de 1 à 2 semaines et d'une formation de spécialité initiale de 6 semaines.

 

Emplois

Soldat logisticien avec la ou les spécialités suivantes :

·         conducteur poids lourd ou super-lourd, musicien (en double qualification), agent de circulation routière, motocycliste, cuisinier, mécanicien, maître de chien ;

·         pour les sous-officiers : chef d'escouade de transport, chef de patrouille de circulation, chef d'équipe mécanicien ;

·         voire pour les candidats officiers : chef de peloton dans ces domaines.

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503eme reg train
1er reg inf marine
1er reg hussards para
1er reg spahis
27em bat alpins
92em reg infan
reg marche tchad
1er reg tirailleurs
2eme reg hussards
1er reg chasseurs
Draguignan
La Flèche
Autun
Aix
Saint Cyr
9ème Brigade légère blindée de marine

Seule grande unité des troupes de marine, la 9e BLBMa est l'héritière naturelle et morale de la « Division Bleue », célèbre par les combats de Bazeilles en 1870 auxquels trois de ses régiments ont participé (2e et 3e régiments d'infanterie de marine et le 11e régiment d'artillerie de marine) et de la 9e division d'infanterie coloniale, célèbre pour avoir écrit sa première page de gloire en juin 1944 avec la conquête de l'île d'Elbe, le débarquement de Provence en août 1944 et la libération de Toulon.

Recréée en juillet 1963, elle devient 9ebrigade. Appartenant initialement à la 11edivision d'intervention aux côtés de deux brigades parachutistes, elle devient brigade autonome de la Force Terrestre d'intervention en 1971. Le 1er janvier 1976, la 9e brigade devient la 9e division d'infanterie de marine (9e DIMa) rattachée à la Force terrestre d'intervention, puis à la Force d'action rapide (FAR) à partir de 1983. Le 1er juillet 1999, la 9eDIMa est devenue la 9e brigade légère blindée de marine.

 

Depuis son origine les unités de la 9e BLBMa participent et s'illustrent sur les théâtres d'opérations intérieures et extérieurs où la France est engagée :

·          2010 : Afghanistan OMLT

·          2009 : Afghanistan GTIA Kapisa

·          2008 : Tchad, Kosovo, Côte d'Ivoire

·          mais aussi ou avant au Gabon, à la Guyane, en Centrafrique, à Djibouti, en Macédoine, au Sénégal ou en Bosnie, etc.

 

Par ailleurs, faits moins connus, elles ont fourni une aide permanente, sur le plan humanitaire (vivres, aide-médicale) et des infrastructures (puits, irrigation...) dans les pays où ces unités séjournaient. Elles se sont ainsi montrées dignes des plus vielles traditions des Troupes de Marine.

 

Devise de la brigade :  « Semper et ubique » (toujours et partout).

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IMPLANTATION  

Installé au quartier Richemont à Nantes depuis 1986, l'état-major de la 9e BLBMa a rejoint le quartier d'Aboville à Poitiers en juillet 2010.  

Contact : 06 33 37 16 97
Courriel : edouard.dupleix@blbma9.terre.defense.gouv.fr  

  

Missions  

L'état-major de la 9e BLBMa coordonne la mise en condition opérationnelle des 5 régiments constituant la brigade ainsi que sa propre capacité à être projeté, afin de remplir le contrat opérationnel confié par le commandement des forces terrestres à une brigade multi rôles.

Outil de combat privilégié pour la gestion des crises, la 9e BLBMa est particulièrement adaptée :

·         Aux missions de sûreté, de sécurisation et au combat en milieu urbain.

·         Aux actions décentralisées de recherche de renseignement dans la profondeur.

·         Aux incursions rapides et profondes (raid blindé sur 100 Km) pour s'emparer d'un centre déterminant ou détruire des objectifs importants.

·         Aux actions amphibies pour la saisie d'une zone d'entrée sur un théâtre d'opérations.

La 9e BLBMa partage avec la 6e brigade légère blindée la vocation à constituer la composante terrestre de la force amphibie nationale. Elle est capable de projeter unbataillon renforcé  (1400 hommes), par moyens maritimes militaires, pour conduire des opérations amphibies dont la finalité est une mission à terre en autonome , dans un cadre espace-temps de 100 Km   / 10 jours .

Projections extérieures : Afghanistan (2009 et 2010), Côte d'Ivoire (2008 et 2009), Tchad (2008), Kosovo (2008), Côte d'Ivoire (2006, 2004), Afghanistan (2004), Bosnie (2004), République Démocratique du Congo (2003)...

Missions intérieures :  Vigipirate, G8 d'Evian, assistance aux catastrophes (Tempête Klaus, incendies,Â…)

 

Composition  

L'état-major de la 9e brigade légère blindée de marine .
Le régiment d'infanterie chars de marine (RICM), puissance de feux antichars, mobilité et renseignement
Le 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) 
Le 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa), contrôle du terrain et permanence des feux antichars
Le 11e régiment d'artillerie de marine (11e RAMa), puissance des feux sol-sol indirects, permanence des feux et renseignements d'objectifs
Le 6e régiment du génie (6e RG), appui mobilité, contre-mobilité et aide au déploiement 

Éléments organiques détachés dans les régiments :

·         1 compagnie de commandement et de transmissions (9e CCTMa) : commandement

·         1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI 9/RICM) : renseignement

·         1 batterie de renseignement brigade (BRB 9/11e RAMa) : renseignement

 

Matériels  

AMX 10 RC, Véhicules de l'Avant Blindée (VAB), Véhicules Blindée léger (VBL) (dont des VBL Milan), postes MILAN, ERYX, Caesar, canons de 155 mn TRF1 , mortiers de 120 mn, TRM 10000, Moyens polyvalent du génie (MPG).

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6ème Régiment du génie

L’histoire du 6ème régiment du génie (« né » en 1894) est enrichie tout au long de son parcours par la présence à ses côtés d’une formation musicale. Créée à ANGERS en 1895, la fanfare du 6°RG n’a depuis jamais quitté sa garnison, nommée tour à tour Musique du 6°RG, Musique divisionnaire de la 33ème Division Militaire Territoriale ou encore Musique du 7°RG. Cette formation musicale fut selon les époques, simple clique, fanfare, ou encore musique comptant jusqu’à 120 musiciens. Actuellement la fanfare du 6°RG se compose d’une vingtaine de musiciens, tous professionnels et issus des écoles de musique et conservatoires nationaux de région. Depuis 1999, seule fanfare du génie, la fanfare du 6°RG contribue fortement à l’image de son arme et de son régiment.

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Matériels

La fanfare dispose des instruments suivants :

Des trompettes, bugles, trombones, tubas, saxophones, percussions, une flûte traversière et une clarinette.

Il faut noter que dans le cadre du cérémonial militaire, les trompettistes assurent les parties clairons et les percussionnistes sont au tambour.

D’autres instruments s’ajoutent également selon la formation employée (Big Band – avec guitare basse et piano, batterie, Harmonie – avec contrebasse…etc).

La fanfare peut ainsi se produire à l’occasion des cérémonies mais également lors de concerts, aubades, festivals...  Sa diversité lui permet d’aborder divers répertoires, du « standard » à la variété, au jazz, funk…

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TENUE

La fanfare du 6°RG est dotée de la tenue de tradition reprenant la tenue de 1894 (époque de la création du régiment). Celle-ci se compose :  

- d’une tunique noire parée d’épaulettes rouges et boutons dorés

- d’un pantalon noir à bandes latérales rouges

- d’un shako noir à liserets rouges surmonté de deux pompons

- d’une giberne et ceinturon de cuir noir.

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6em reg genie
9em brig leg blind marine
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